N ' ETEINS PAS LA LUMIERE



 

N'éteint pas la lumière
Bernard Minier

Editions Xo
21,90 euros broché
8,50 euros poche

      Tu l'as laissée mourir... "

    " Tu l'as laissée mourir... "

Et si nos proches n'étaient pas ce que nous croyons? Et si dans l'obscurité certains secrets refusaient de mourir? Non, n'éteignez pas la lumière, ou alors préparez-vous au pire..."

                                                  **** 

- Ben mer... alors ! Ça commence bien ! 
-   Tu ne crois pas si bien dire Le Blog. Je dirais même sur les chapeaux de roues! Hein ? Fis-je en me retournant vers le commissaire Servaz.
Celui-ci se contente de hocher la tête, l'air ailleurs. Ailleurs... C'est vrai qu'il y est notre électron libre. Dans sa précédente enquête, un  psychopathe a enlevé l'amour de sa vie et il a reçu son coeur accompagné d'un serment de trouble amitié.Ben quoi ! C'est vrai, non ! C'est pas parce qu'on partage la passion de Malher qu'on peut tout se permettre !... Bon...Où en étais-je ? Ha oui..... Aussi ça l'a foutu en l'air et il en a fait une déprime. Une sacrée même puisqu'il es en arrêt maladie.
-   Et...Vous en êtes où ? Demande mon pote.
-   Où de quoi ?, grogne mon Servaz, l'oeil soudain mauvais.
Pas bon caractère en plus ! Bon faut dire qu'il vient de recevoir une clé d'une chambre d'hôtel par la poste, et qu'il se demande ce que ça bien lui foutre. .Aussi, je m'empresse de reprendre :
 -  Martin  - C'est le prénom de  Servaz,-  vient d'apprendre qu'une artiste plasticienne s' y est donné la mort un an plus tôt et même s'il ne la connaît pas ça lui fout le moral encore plus en l'air, glissai-je à mon pote.
-. Quelqu'un veut vous  voir reprendre du service, commissaire ? Demande Le Blog, histoire d'alléger l'atmosphère.
L'autre hausse les épaules et ne répond pas. Ce qui veut dire  qu'il va le faire, à l'insu de sa hiérarchie et de ses collègues, et qu'il se moque d'être en maladie... Une thérapie en quelque sorte.... Ben, c'est qu'après Le Cercle, j'ai une petite idée du bonhomme ! D'autant plus que moi, ce que je sais, c'est qu'une certaine Christine Steinmeyer, qui croyait que la missive trouvée le soir de Noël dans sa boîte aux lettres ne lui était pas destinée, va être interpellée en direct à la radio, dans son émission, par quelqu'un qui semble persuadé du contraire.
-   Et ? Demande mon pote, le regard soudain aiguisé.
- Bientôt, les incidents vont se multiplier comme si quelqu'un avait pris le contrôle de son existence. Tout va   s'effondrer autour d'elle et  l'horreur va faire irruption .
-   Ouais, grogne Servaz... Qui est qui ? Qui fait quoi ? Je n'ai jamais vu une putain de manipulation pareille.
-   Poli ton commissaire, renifle mon pote.
-   Ben, c'est que je ne te dis pas l'imbroglio car tu imagines bien que les chemins de la plasticienne et de Christine vont finir par converger.
-   Et à la fin ?
Incorrigible mon pote !
-    L'auteur manipule le lecteur jusqu'au dernier mot !
-   Hum ! Et ? fit-il en regardant sa plume et son encrier.
-  Dense, charnu, rebondissant, angoissant ! Jure Servaz. 
-   Ok! Ok ! C'est vrai que Bernard Minier ne vous a pas ménagé mais bon avouez qu'il vous fait tout de même un beau cadeau à la fin !
Un sourire en coin, un regard moins ailleurs pour toute réponse...


A bientôt...




Après les grands succès de 
Glacé et du Cercle, Bernard Minier revient avec un thriller sur la manipulation et l'emprise, en explorant nos cauchemars les plus intimes, nos phobies et nos obsessions...





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