Andreas PFLÛGER
IRREVOCABLE
Date de parution 11/01/2018
Editeur Fleuve
Collection Fleuve Noir Policier
544 pages
- Alors La Plume , en forme pour cette nouvelle année ?
- Vu celle qu'elle se trimbalait mi 2017, elle pourra pas faire moins, glousse La Rature.
Ouais...C'est vrai... La fin de l'année était en mode plutôt... Et alors ?
Overdose de lectures ?
Même pas !
.... Tout simplement...
- On commence par Quoi ? Par Qui ? Le Blog me tend la perche, je la saisis sauf que...
- Rhooo ! je massacre Quoi, je trucide Qui ?! Ronronne sa pote, en pleine forme, elle...
... Parce que moi, je l'avoue...je ne l'ai pas vraiment retrouvé... - Les fêtes sont passées par là ! ... Oh que vous êtes gentils les lecteurs ! ... Non ?... Vous êtes, vous aussi encore en jet lag ! Ah ! (ben je me disais aussi...)
- Hey, on se réveille La Plume ! Alors ce premier roman ? - Ouais ce premier GAR, ricane l'autre.
- Doucement les potes ! j'ai bien le droit de tchatcher avec mes lecteurs , non ?!
- Ok ! Ok ! On se détend, on s'étire et ...on se lance ...
Je jette un coup d’œil au Blog, décide qu'il m'offre le calumet de la paix et ...
- Dans l'ordre ( cf la première question ) : Irrévocable...
- Irrévocable...Inavouable... Chantonne La Rature (qui elle, ne souffre d'aucun jet lag )... ces adjectifs finissant en -able, m'accablent... ( Ouf ! Alors là, elle m'en bouche un coin... 2018 l'aurait-elle touchée de sa grâce ? ) ... Ben yes quoi ?! insiste-t-elle, le prochain c'est quoi ... Mémorable ! (Là elle me souffle carrément...Elle s'est souvenue d'Inavouable ! ).
- En tous les cas ce ne sera jamais plus abominable que toi ! ( Et hop, j'en rajoute une petite couche, histoire de lui montrer qui est La Plume ... Adorable...si, si... même jet larguée ! )
- Ça suffit ! (Wouaaa, mon pote Le Blog a l'air furax... Non...Il EST furax !)... On y va maintenant ! Parle-nous de ce nouveau roman qui va sortir le 11 janvier .. C'est faisable, non ?! ... Non mais... c'est incroyable ça ! Vous êtes vraiment imbuvables toutes les deux ! ( Ouf ! Vous croyez qu'il l'a fait exprès là ? Bon dans le doute, j'enchaîne...)
- Tout débute à Barcelone. Une opération qui tourne mal, très mal. ce jour-là un membre d'une unité spéciale, Jenny Aaron, perd tout. La vue, l'homme qu'elle aime, son honneur. Pour survivre, ses autres sens qu'elle développera comme une seconde vue, écouter les silences, comprendre les non-dits, les arts martiaux, et la philosophie des samouraïs, jusqu'à ce qu'un coup de fil, de son ancienne unité, la propulse dans ce passé qui la ronge mais qui lui donnera, peut-être, la chance de retrouver le chemin de sa vie. A peine aura-t-elle entendu la voix de l'homme qu'elle comprend que si elle va jouer sa vie, elle connaître ces réponses qui lui échappent pour obtenir ce pardon qu'elle cherche désespéramment. Un thriller complexe, où les vengeances sont le fil conducteur de l'intrigue.
- Un thriller comme tu les aimes.- Oui. Des personnages torturés. Des haines, des passions, de l'amitié, rythment cette intrigue bien menée.
- But ? Grogne La Rature flairant le Grammy Awards Ratures.
- Deux bémols ! Et pas des moindres pour moi. Tout d'abord, un choix verbal inhabituel pour construire le récit : le présent. Un verbe peu facile à manier pour ce qui n'est pas autobiographique, ni historique. Ici, il n'apporte donc absolument aucune vivacité à la narration. Au contraire, ce choix crée une relation bizarre avec la syntaxe. Bref, le rendu est mal aisé et donne l'impression que l'écrivain ne maîtrise pas l'emploi des temps verbaux dans la narration. De plus, les nombreuses analepses visant à éclairer le passé des personnages et justifier leur psychologie qui, si elles permettent au lecteur de comprendre leur convergence vers une ultime confrontation, sont si brutalement enchâssées dans l'action, qu'il m'a bien fallu 5 ou 6 lignes avant de réaliser qu'il s'agissait d'un flash-back. C'est extrêmement désorientant. Deux points qui ont vraiment gêné ma lecture et fait déprécier le roman.
- Yesss! Yess! Jubile La Rature en raturant ses GA Ratures.
Bon, En voilà une pour qui la nouvelle année commence bien, tandis que son pote conclut...
ous.
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