MAD



- MAD ? Drôle de titre...
- C'est ce que j'ai pensé avant de faire un petit tour...
-  Et puis s'en va, rigole  " Cherchez l'intrus ".
-  Ce sont les marionnettes La Rature !, avertit Le Blog, en me zieutant furtivement...
-Et, elles font trois petits tours, et puis...s'en...vont... ELLES ...
-   Alors MAD, tu sais ce que cela veut dire ? S'immisce précipitamment le pote de l'intrus (e).

Alors LA ! ALORS LA !  Je vous laisse imaginer le sourire de béatitude virant au carnassier, le regard coulé vers La Rature, que je m'offre...
-   Ouaip ! cela veut dire ...  Furieux, fou de rage...
Deux mines circonspectes. L'une qui se trémousse. L'autre aux aguets... Contente de mon petit effet, je poursuis...
-  En fait la folle furieuse c'est Alvie. Une vraie catastrophe ambulante sans avenir, virée de son boulot et même de son appartement par ses colocataires. Tout le contraire de sa sœur jumelle, Beth, qui réside dans une somptueuse villa de Taormine en Sicile avec son mari, un superbe Italien, et son adorable petit garçon. 
-  De quoi lui donner des envies de meurtre !  S'exclame La Blog, avant de réaliser à mon sourire, que... les envies de meurtres , il n'y a pas qu'Alvie qui les a...
-  T'as raison, ricane celle qui n'a rien pigé.
-   Bref ( et d'un ),  quand Alvie reçoit un appel de sa sœur  lui proposant un vol en première classe pour la rejoindre, elle ne saute pas immédiatement de joie... avant de céder à l'appel du luxe et du soleil.. Et aux circonstances de sa vie devenue en une matinée des plus "merdiques"( Vous vous souvenez que j'avais droit à un...? Oui ? Non ? Ben maintenant vous le savez hi hi )
-  Et c'est là que tout se corse, sourit Le Blog dans une tentative de conciliation ( Allez zou ce sont les vacances...)
Eh Oui.  Et quand Beth  lui demande de se faire passer pour elle le temps d'un après-midi, tout dérape et le titre prend tour son sens car cet échange d'identité va devenir un vrai tourbillon diabolique de rebondissements plus sanglants les uns que les autres. Car MAD, Alvie l'est assurément...
-   Je récapitule, reprends Le Blog un peu perdu... Des jumelles. Elisabeth, Alvina.Le Bien, le Mal. Tout les oppose. La première coule des jours heureux avec son séduisant et riche mari en Sicile, l'autre galère sans aucun espoir d'avenir à Londres. Un appel de Beth et tout chavire  pour Alvie. 
-   Exact et la question est...Qui veut tuer qui ? Et pourquoi ? 
-   Qui ? et Pourquoi ?  chouine La Rature qui semble ( une fois de plus paumée).
- A lire ! l'avertit  son pote devant le froncement agacé de mes deux délicats sourcils... Et qu'as-tu pensé de ce roman ?
-  Une intrigue rapide, un tourbillon incessant de rebondissements qui  entraîne Alvie dans une vie de faux-semblants où tout peut basculer d'un moment à l'autre. Quels sont les rôles du sculpteur, du mafiosi...
-  Mais ? (Me connait bien mon pote quand je la fais courte ).
-  Allez La Rature sors tes G-A Ratures ! ( Un petit calumet de la paix ? semble dire  son pote)
L'autre en pleurerait de reconnaissance en vidant pêle-mêle , plume d'oie, parchemin, encre rouge...et statuette. (  Tiens je viens juste d'y penser à celle-là ).
En fait,  je suis sortie de ce roman mitigée... Une envie de savoir ce qui allait se passer m'a entraînée très facilement, chapitre après chapitre, au mot "Fin". Toutefois, le personnage d'Alvina est si excessif que, même s'il prête à sourire au début, devient extrêmement ennuyeux de part son exagération croissante. Bref ( ah ah ! je savais bien que j'arriverai à le  placé le second ), un crescendo de MAD qui,  au fil des pages,  finit par rendre Alvina peu crédible. fatigante, voire à la limite de l'antipathie. Bref ( jamais deux sans trois ), une vrai sociopathe vulgaire.  C'est dommage, car ce portrait  outrancier  de jumelle maléfique se fait au détriment de l'intrigue, dans la mesure où, elle rend celle-ci si frénétique qu'elle devient, elle aussi, moins plausible, voire à la limite de l'incohérence.  A cela, ajoutons les scènes "coquines" ( je suis polie et non prude ) tout droit sorties d'une New Romance érotique,  mais ici, tout aussi exagérées que le personnage, n'apportant pas vraiment pas grand chose,  si ce n'est un sourire... Et encore...
-  Alors ? Le conseilles-tu, ou non ?
-  Non ! Glapit La Rature en brandissant son G-A Ratures, un immense sourire aux lèvres.
-  Laissons- lui une chance.. .Après tout qui dit que ce n'était pas  voulu, afin d'en faire  un bouquin sans prise de tête  pour lire au bord de l'eau cet été...
-  Bref, ( Tiens ? Lui aussi ? )  pas de quoi déclencher un tsunami sur la Côte d'Azur, conclut Le Blog avec un clin d'oeil.
-  Et MADur...ça veut dire mure en provençal... Mure, folle , quoi ! 
Alors là ! Alors là ! Elle me souffle La Rature ! Pas vous ?

A bientôt...

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