SOUS L' AILE DES FURIES





  

SOUS L' AILE DES FURIES

Steven SAYLOR

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  Traduit de l'anglais (États-Unis) par Hélène Prouteau


 -  Ah oui ! 88 avant J-C, tout de même ! Dis donc La Plume, tu remontes loin là ! Un clin d’œil au D'où venons-nous, de notre dernier post ? S'amuse Le Blog.
-   AAARGH ! 
Coup d’œil surpris entre un Blog, soufflé  de mon onomatopée ( nom féminin mais ma onomatopée ???!!! ) et un, allumé, de sa pote qui sort à tout berzingue son matos Grammy-Awards Ratures ( ben non ! je ne lui ferai pas de fausse joie, cette fois-ci !).
-   Coup de gueule ? Trépigne La Rature, sourire de vampire illuminant sa face, et doigts crochetés sur sa plume à raturer.
 -   Coup de gueule ?  blogue, lui aussi,  Le Blog.

-   Je confirme et affirme ! Coup de gueule !  Donc , je  vous la ferai courte ... Et, accompagnée du crissement de la plume d'oie griffant le parchemin des G-A Ratures, je reprends...  Tout commence en 88 avant J.C. Mithridate marche sur les provinces romaines d'Asie. Pendant ce temps, dans le calme retrouvé d’Alexandrie, le jeune Gordianus reçoit un message qu'il pense codé d'Antipater, sous forme d’extrait d’un journal intime. La vie de son ancien tuteur et ami, espion de Mithridate resté à Ephèse, semble menacée. Pour le sauver, le jeune homme élabore un plan audacieux. Il traversera les lignes ennemies en se faisant passer pour un muet, cherchant la guérison des dieux. Mais d’autres nourrissent des projets différents pour lui...
-   Jusque là, je ne vois rien de Aaargh, sourit Le Blog, en jetant un regard prudent vers sa copine qui, la plume levée, attends le signal des éclaboussures.
-   Pour l'instant, tu as tout à fait raison... D'autant plus que la plongée historique est bien documentée, les descriptions des personnages, lieux, modes de vie etc... idem. Le récit bien conduit, et si le héros est récurrent, cette nouvelle aventure reste indépendante des précédentes donc, peut se lire sans  références ultérieures pour comprendre le fil du récit. Toutefois...
-   Toutefois ? hennit La Rature, sourire baveur.
-    Aaargh ! S'amuse son pote.
-   Et ouais Aaaargh ! ( Tiens j'en tape  un a de plus ! histoire d'en rajouter une couche )... Malgré tous les ingrédients qui auraient pu faire un bon roman historique, je me suis tellement ennuyée que... je l'avoue... j'ai lu quelques chapitres en diagonale...
-   Non ? S'exclame Le Blog. Tu as OSE ?!
-   Si ! Elle a OSE ! Bave La Rature hystérique, en rougissant frénétiquement son G-A Ratures ( Si. Si! Je vous assure ! Elle éclabousse de partout... Faut dire que ça fait longtemps que cette morfale des coups de gueule n'avait rien eu à se mettre sous la dent... heu, je veux dire sous la plume  !).
-   ... Bref, Si le Fond est correct, que je concède,  la Forme elle...
-  Est emmerdante ! Jubile La Rature déchaînée. ( Vous vous rappelez que j'ai droit à un mot familier ?... Ok... Plus que familier là, mea culpa ...).
  Des plus ennuyeuse, plate, sans relief... Si monocorde que je m'endormais... Bref le peps d'une écriture qui vous donne envie d'avaler les chapitres ( genre "Origine" de Dan Brown) a été totalement zappé  aussi, la narration devient SI M.O.N.O.T.O.N.E ( Vous avez compris que là je martèle les voyelles, tant j'ai baillé? ) que je n'ai eu qu'une envie....Arriver au mot fin !
-   D'où le syndrome de la diagonale, ironise Le Blog amusé.
-   Fin de l'histoire, conclus-je.
-   Fin d'une lecture chiante ! tu veux dire. ( Oups, là, j'exagère.. côté langage s'entend :) !
-   Pourquoi as-tu persévéré ? S'étonne tout de même mon pote
-   Deal avec l' Editeur oblige.

-   Bienvenue dans le club des navets édités, conclut La Rature, fière comme un paon, en brandissant son Grammy-Awards Ratures.
-   Oh! Oh ! Tout dépend du lecteur que je tempère... 
Ben oui ! Mon goût vaut ce qu'il vaut ... Non ?  je donne mon avis mais c'est le lecteur qui choisit...


A bientôt... Pour un César Plume cette fois....Enfin, je l'espère...













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