Un MALLOCH en Avant Première


Le Principe de Parcimonie
Jean-Denis Bruet-Ferreol. 
Fleuvenoir
                                           Sortie le 11 février 2016
Jean-Denis Bruet-Ferreol, Pseudonyme  MALLOCK,  est peintre, photographe, designer, inventeur, directeur artistique, compositeur et, avant tout, écrivain. Depuis 2000, il ne se consacre plus qu’à sa carrière de peintre numérique au travers d’expos et d’édition de livres d’art, et à celle d’écrivain, notamment de romans policiers.

-   Ben dis donc La Plume, tu en as mis un temps !
-    C'est que j'ai lu ce thriller en avant première et ça m'a pris du temps.
-   Comment ça, en avant première ?
-  Un club de lecteurs. On nous propose de lire une nouveauté en avant-première. En contrepartie, nous postons notre avis avant la sortie du bouquin sur  une E-Librairie. En l'occurrence, j'ai eu la chance de rencontrer Mallock et son équipe.
-  Tu me présentes ? me demande -t-il surpris, en voyant l'attroupement derrière moi.
C'est vrai que ce n'est pas l'habitude. En principe on se la fait duo. Etonnement, curiosité, méfiance, se le disputent. Mon pote le Blog est  sur ses gardes. Il est vrai que derrière moi, Amédée  Mallock et sa troupe du 13, ex 36  quai de orfèvres, n'ont rien de joyeux fêtards. Je dirai même, qu'à cet instant précis, ils ont une mine pas tibulaire mais presque...
-   Bien sûr ! Permets-moi de te ...
-   Au fait, La Plume! Va au fait ! Bougonne... ou... plutôt tonne, notre commissaire.
 On ne résiste pas à Amédée et encore moins à Mallock. Surtout quand la troupe derrière lui opine du chef. Je m'exécute :
-  Ben voilà... Monsieur... Heu... Le commissaire Mallock... a reçu  un bocal de verre. Mais  à la place des cornichons, des doigts humains. Et sur l’étiquette cette mention : 
« Pervers au vinaigre. Tu ne toucheras pas aux enfants avec des pensées sales. »
Mon pote ouvre de grands yeux perdus. Murmure un Je ne comprends pas... C'est pas l'habitude... Derrière moi l'équipe s'impatiente. Bref, j'ai raté le prologue. Je  reprends :
-  En fait, nos amis se sont trouvés face à une sacrée énigme. Imagine Le Blog que l'on vient de voler LA Joconde !
- Co- Co- Comment ? s'affole mon pote ?
-   L’artiste contemporain Ivo a été  soufflé par une explosion alors qu'il étudiait, en pleine nuit au Louvre, le chef d'oeuvre de Leonard de Vinci. Le tableau s’est purement et simplement volatilisé. Tout porte à croire que ces méfaits sont signés Ockham.
-  Ockham ? Comme celui du rasoir ? bredouille Le Blog complètement largué par la tournure de ce nouveau commentaire... N'aime pas les changements, mon pote !
-  Un nom avatar pour un personnage entièrement habillé de latex rouge, déguisé en  polichinelle, affublé d'un masque de Thot, qui va jouer à cache-cache avec monsieur Mallock...
-   Bref, un putain de mec délirant qui se met en scène dans des putains de vidéos délirantes, gronde Julie. 
La grande classe cette nana ! Songe Le Blog, à cheval sur le langage, avant de reprendre : 
- Mais que recherche-t-il au juste ? L’argent ? Le geste politique ? Flatter son ego surdimensionné ? S'interroge mon pote, qui commence à deviner le dessous de l'affaire. Qu'est-ce que tu en penses toi ?  
-   Qu'il fait, en ce mois d’octobre finissant - où les semaines se suivent et ne se ressemblent pas sous le ciel de la capitale - un temps pluvieux. Il pleut à verse et reverse, et la crue du siècle n'est pas loin, tentai-je de plaisanter... 
Je toussote sous le faisceau convergeant, et peu amène, des regards  de l'équipe, d'Amédée, et de Mallock en particulier...
-  Oui ! La Plume dis-nous ce que tu penses de cet auteur ! Ce Jean-Denis Bruet-Ferreol qui nous a mis dans ce merd... Cette panade , comme dirait mon ami Leon, se reprit le commissaire goguenard.
- Que vous avez mené cette enquête d'une main de maître en deux, trois, mouvements et quelques bouffées d'opium, ne puis-je m'empêcher de me venger.  
-  Mais encore ? Rigole-t-il au souvenir.
-  Que, même si on connaît le meurtrier au trois-quarts du bouquin, on s'en fiche éperdument car l'action rebondit sans cesse jusqu'au au dernier mot... que j'ai particulièrement aimé d'ailleurs ! Et cerise sur le gâteau, l' auteur vous donne l'occasion d'analyser avec une grande finesse le Paraître de notre société, et d'en brosser un tableau acéré. J'ai particulièrement aimé le cynisme élégant mais aussi l'humour, la tendresse des personnages... Et les chapitres courts !
-  Le...Le... les chapitres courts bégaye Théo. Mo...Mo...Moi, je les ai trouvés plutôt longs !
Un éclat de rire général. L'équipe, Amédée et Mallock apprécient.
-  Disons qu'en tant que lectrice, j'apprécie les chapitres courts. Facile d quitter un temps le bouquin  sans avoir besoin de chercher la ligne d'arrêt, ou de lire  jusqu'à la fin d'un chapitre quand l'on a pas envie de poursuivre la lecture. Et puis ça permet au récit de rebondir sans cesse puisque, à chaque fois, il se termine par une nouvelle question ou suspense.
Un silence approbateur, puis...
-   Donc, conclut Le Blog, Un thriller haletant...
-  Voire tordu, rigolai-je au souvenir.
-... très bien écrit, offrant un excellent moment de lecture que...
-   Je conseille vivement aux amateurs du genre... Bref, malgré un titre et une couverture peu accrocheurs, Passez outre. C'est un vrai coup de cœur ! 
De grands sourires. De vigoureux hochements de têtes.De viriles poignées de main. La troupe du 13 et prête pour de nouvelles aventures que j'ai hâte de connaître... Et puis... Ai-je rêvé... Mallock... à moins que ce ne soit Amédée m'a fait un clin d'oeil avant de s'éloigner...vers de nouvelles enquêtes ?


A bientôt...

plumeratures@gmail.com


  












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