WHITE COFFEE






   WHITE  COFFEE
         
    Sophie LOUBIERE
***
                            Un subtil mélange entre polar et roman
-  White Coffee la suite...
Un haussement de sourcil interrogateur  ( Vous vous souvenez que mon pote Le Blog sourcille ?! ) et je continue :
-  De  Black Coffe ...
-   En noir et blanc , chantonne La Rature, l'oeil batailleur.
Bon, elle n'a pas digéré de s'être fait larguée et de ne pas avoir tourniqué autour del lago italiano ( Ben ouais... c'était des vacances transalpines !)... Mais je suis de bonne humeur alors, je poursuis comme si de rien n'était :
- Enfin, j'appellerai ça plutôt une prolongation. En effet, au bout de  quelques chapitres, je me suis posée la question... A savoir...Y aurait-il un début ? Un petit tour sur la Toile et Hop ! Je tombe sur Black Coffee ! (sacrée intuition féminine !)
-   Alors ? Noir et blanc ou noir ou blanc ? re-chantonne la pote à mon pote.
Soupirons, soupirons mais ignorons...
-   Le récit commence après la traque et la  mort d'un serial killer, trame de Black Coffee. On y retrouve les personnages de ce premier opus  poursuivant leur chemin. Pierre Lombard, qui a recueilli les récits des meurtres du tueur, Lola, sa femme et ses enfants qu'il avait abandonnés sur la route 66, Desmond, le criminologue qui a sauvé Lola sur cette même route... Le récit commence donc avec un...
Pierre Lombard n'ayant qu'une hâte : quitter les États-Unis, retrouver sa femme et son fils, renouer leurs liens brisés sur la Route 66, ce jour où la tentation d'un ailleurs l'a fait déserter sa vie, effacer l'ardoise de ces quatre années passées dans la clandestinité et l'ombre d'un tueur en série, David Owens, dont il a malgré lui écrit les mémoires. Pierre a beau être bourré de remords, quelque chose gronde en lui, un appétit de revanche. Le voilà prêt à tout pour reconquérir Lola et Gaston. Mais plus rien ne rattache Lola à cet amour et encore moins depuis qu'elle a croisé la route de Desmond G. Blur, sans lequel Davis Owens serait toujours vivant. Desmond G. Blur a une idée fixe : Lola. Et désormais de quoi s'occuper tandis qu'il éprouve leur séparation géographique : la paisible ville de Chautauqua, où il séjourne dans le cadre de ses conférences, est secouée par d'étranges manifestations – des morts suspectes, des disparitions d'objets et même l'amphithéâtre de l'église qui se met à jouer la nuit sans raison... Voilà où il en est, se tenant à distance de Lola - qui doit composer avec le retour de son mari instable - quand celle-ci l'implore de la rejoindre en France au plus vite... S'essouffle La Rature en lisant la quatrième de couverture.
Le Blog me jette un regard mi- amusé, mi- surpris, me jette en aparté :
-   Tu vois! Elle fait des efforts ma potesse !   
- Pour sûr qu'elle a dans l'idée de nous faire acheter un side pour les prochaines vacances, que je marmonne.
-   L'intention n'en demeure pas moins, insiste-t-il.
-  Faudra voir dans la durée que je tranche.
Il hausse les épaules, reprend :
-  Ben dis donc ma Rature, là tu nous en bouche un coin. Tu l'as lu ?
Un gargouillis. Un regard qui se perd au plafond. Une plume, un encrier, du papier, qui apparaissent. Bref, vous l'avez deviné, La Rature se défile. Faut pas trop lui en demander.
Allez zou, ma fille ! Elle t'a tendu un petit drapeau blanc, me souffle son pote.
Re- soupir... Je rends les armes...pour cette fois-ci, reprends :
-  J'ai franchement aimé l'histoire.  Celle de Lola et de Desmond tout en délicatesse. Celle de Gaston et Annette, les enfants de Lola, et l'auteure a réussi à me faire détester Pierre, le mari. Un être égoïste, imbu de lui-même, instable, malfaisant, et qui laisse à penser que ces quatre années passées en compagnie d'un tueur ne l'a pas laissé indemne, voire même révéler son Moi sombre. J'avoue que peu à peu le personnage devient flippant. J'ai également aimé, l'enquête que Desmond mène en parallèle pendant que Lola , retournée en France, se bat contre un Pierre qui veut l'entraîner là où elle ne veut plus aller.  Le style est vif. De très jolies descriptions imagées...
-   Mais ? Demande Le Blog qui repère une hésitation. Hésitation qui allume une lueur écarlate dans le regard de La Rature...
- Mais... Un tout petit Grammy Awards, concédai-je.
Alors là ! Un vrai calumet de la pax romana, que j'offre à sa potesse. Le Blog en est tout retourné !  
-  ... J'ai eu du mal à m'adapter aux brusques changements de récits insérés.  Qu'ils soient ceux relatifs aux personnages principaux ou, ceux secondaires. Même si on se doute qu'ils suivent un fil rouge qui les fera prendre tout leur sens à un moment donné. Bref, si on laisse le roman quelques jours, on a un peu de mal à s'y retrouver. Moi, cela m'a embrouillée. De plus, les patronymes américains y ont joué  également leur rôle. Il me fallait un peu gamberger pour me souvenir  qui était qui et ce qu'il faisait.  Je n'ai pas beaucoup aimé non plus les nombreuses références en américain ( Ok... Mon english est scolaire, mais bon... ) ...  Toutefois, cet écueil passé j'ai vraiment plongé et...
-  Et ? 
-   Je me demande si...
-   Si ?
-   Sophie Loubière ne va pas nous concocter une... suite...
-   Qui n'en sera pas vraiment une, glapit La Rature, rougie d'éclaboussures écarlates, heureuse comme la crête d'un coq d'avoir pu raturer quelques G-A Ratures...Ben ouais quoi ! T'as bien dit que cet opus pouvait se lire indépendamment du premier... Alors pourquoi pas un troisième ?!
Bon...  La rentrée étant la rentrée...Et vu comme se termine le  bouquin,  je pouvais faire un petit effort et lui laisser le mot de la fin...D'autant plus que, mis à part sa syntaxe et son vocabulaire douteux, elle avait raison...

A bientôt...

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 Narcissa, Oklahoma, juillet 1966. Un jour de grand beau temps, un homme fut pris d’un coup de folie. Il égorgea une femme enceinte dans une maison et poignarda une petite fille dans le jardin. Il blessa grièvement une mère de famille et son fils, puis il repartit en boitant, couvert de sang, au volant d’une Ford Mustang jaune. C’était un dimanche après-midi.
Et personne n’a rien vu.
Quarante-cinq ans plus tard, une Française au comportement étrange va bientôt réveiller les démons du passé. Lola Lombard voyage seule avec ses deux enfants et cherche son mari volatilisé trois ans plus tôt sur la route 66. Sa seule piste est un cahier que son homme lui aurait envoyé et qui pourrait bien être la preuve de l’existence d’un des plus ahurissants criminels que les États-Unis aient connu… et dont le chemin sanglant traversait déjà la petite ville de Narcissa en Oklahoma à l’été 1966.

2 commentaires

  1. Ce roman m'interpelle et j'aimerai quand même beaucoup le lire! Merci pour ce chouette partage! Bisous

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  2. Pour ma part, même s'ils se lisent indépendamment je vais me jeter sur le 1er Blak Coffee.

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