LA ROSE ET LA TOUR
Fiona McINTOSH
- Alors La Plume... On abandonne ce bon vieux thriller ?
- Disons que je le mets en stand-by, le temps d'un voyage anglo-écossais.
- Moi, après l'Amazonie, son philosophe foireux et sa chaleur moite, j'avoue que l'air de Highlands, je ne dis pas non... Ben quoi c'est vrai, non ? Cette forêt pleine de bestioles pas catho, de guides malfrats, de chaleur étouffante, de chamane pas si cool que ça, finalement, ça m'a foutu les jetons.
- La chamane est une initiatrice. Elle n'en a rien à faire d'être cool, s'énerve son copain, qui a adoré notre précedente chronique : "Le philosophe qui n'était pas sage ". Il fallait le lire comme un voyage intellectuel, pas comme une aventure amazonienne lambda.
Tentative d'intellectualisation échouée ( Ça vous étonne ? )... La Rature lève les yeux au ciel, ricane...
- Ben moi, je préfère intellectualiser les moutons à têtes noires, les vaches chevelues et...les beaux highlanders... ( Ben voyons ! ).
Cause perdue. Mon pote Le Blog soupire ( bien fait pour lui, ça lui apprendra de copiner avec l'autre folle ), se retourne vers moi, souffle :
- Alors ta Rose et ta Tour ? Des moutons , des vaches à grandes cornes et de beaux mecs des Highlands ?
Un coup d’œil à La Rature dont le sien ( bovin ou moutonneux, au choix ) s'allume...
- Un vrai roman d'évasion dans la même veine qu' '' Obscure prémonition" ( cf chronique du 18/01/2017)...
- Du fantastique ? Retour dans le passé ?
- Et rencontre avec un bel...
- Stooop !... Mais oui, une incursion fantastique dans le passé ... Mais là, cette dernière est imaginée à partir d'hypothèses quantiques tout ce qui a de plus scientifiques ! Donc...
- Un petit parfum de... Et si ?
- Exact ! Que savons nous après tout des mystères de l'univers, si ce n'est notre seule perception terrestre et humaine ? Donc disais-je...
- C'est l'histoire... se marre l'autre déjà larguée au cœur des brumes quantiques...
- ... D'une jeune femme diplômée en histoire du XVIIIe siècle, Jane Granger, et de Will, jeune scientifique américain, descendant d'une vieille famille écossaise, venu en Angleterre pour une conférence sur les lignes de Ley. Le hasard d'une rencontre. Un coup de foudre. Un projet de mariage qui va voler en éclat. A la suite d'une agression, Will tombe dans un coma irréversible et Jane, bourrée de remords à l'idée de ne pas vraiment partager l' amour inconditionnel que lui porte le jeune homme, fait le serment de le sauver.
- A partir de là, le destin de Jane va changer, s'invite Le Blog. ( Futé, non ? )
- Et sombrer dans la quantité de physique ! Opine son abrutie de copine.
- Physique quantique, grogne son pote.
- C'est du pareil au même, ronchonne l'autre.
- Bien sûr que non !
- Bien sûr que si ! Et puis, on s'en fout, glapit-elle... Alors ? C'est quoi qu'elle sermente ? ( De pire en pire... La reine des néologismes tordus vous salue bien...).
Bref, j'ai tant soupiré à entendre ses inepties que, là, en cet instant, j'ai épuisé mon quota et ma réserve de Pffffouuu.
- Elle va partir en Australie, grimper sur le mont Uluru, connu aussi sous le nom d'Ayers Rock, y graver le nom de Will...
- Etrange comme serment.
- Je te le fais pas dire mon pote... Après l' Amazonie, l'Australie...Y a un chaman aborigène pas cool en haut du mont ? Se marre La Rature.
- Pas si étrange que cela car, juste avant l'agression, Will avait confié à Jane qu'ils iraient là bas pour vérifier une théorie. A savoir, si la puissance spirituelle de certains lieux dans le monde - due à la convergence de faisceaux électromagnétiques et telluriques de la terre sont, ou ne sont, que des divagations d'adeptes du New Âge. Or, ces fameuses lignes de Ley relient en un alignement, de grands sites comme le bloc de grès émergeant du désert tel un des plus puissants menhirs chargé de forces...
- Bla bla bla, borborygme La Rature. Alors ? La suite !
- Elle va y aller, grimper au sommet et là, au moment où elle va inscrire le nom de Will...
- La quantité de physique l'emporte dans le passé ! Glousse la physicienne de mes deux, en lorgnant son pote.
- Tout à fait. Arrivée au sommet, la tempête se lève plus tôt que prévu. Un vent si violent que Jane est emportée. Elle se réveille en 1715, dans le corps de la comtesse de Nithsdale, au moment où son époux, l'ancêtre de Will, rejoint la rébellion jacobite écossaise. Accusé de trahison, ce dernier est emprisonné à la Tour de Londres, où il attend son exécution. Or Jane sait que pour sauver Will, elle doit sauver son ascendant car leur sort est lié. Si l'un des deux meurt, à deux siècles d'intervalle, l'autre mourra aussi. Mais elle n'est pas sortie de l'auberge car, pour corser le tout, elle va rencontrer un séduisant lord qui pourrait bouleverser sa vie dans le passé comme dans le futur...
- La clé de son avenir se trouve donc dans le passé, murmure Le Blog rêveur, tandis que l'autre chouine...
- Mais... Ils vont tomber amoureux et bien rester ensemble... Non ?
Purée ! je vais lui proposer d'ouvrir un blog Romance à celle- là ! Ce sera Bon Débarras !
- Si tu veux le savoir, tu n'as qu'à le lire.
- Bon, tempère Le Blog, ton opinion ?
- Un roman très bien ficelé. D'intrigues en intrigues, on progresse dans un XVIIIè très documenté et le cours des aventures de Jane ne se solutionne pas immédiatement, elle tourne, retourne, avant de trouver la solution, et ça c'est un parti surprenant et intriguant de l'auteure car, en reculant sans cesse la réussite, elle fait monter la pression du lecteur . De plus, la "cohabitation 18 & 20è siècles" de Jane et de la comtesse est une idée géniale. Le va et vient entre les deux époques n'est absolument pas perturbant, puisqu'on y suit les effets qu'y répercutent les décisions et aventures de Jane. Une Jane qui va enfin trouver ses réponses. L'écriture est fluide, la fin d'un chapitre appelle la lecture du suivant tant on est pris par l'histoire. Quant à l'aspect fantastique, contrairement à "Obscure prémonition", il reste dans "l'envisageable quantique", puisque l'espace -temps reste un domaine à découvrir. Bref, j'ai vraiment aimé ce pur moment de détente, et le propose bien volontiers aux lectrices- lecteurs, friands du genre. Pour ma part, j'en suis.
- En trois mots, mystères, intrigues et romance, font la trame de La Tour et la Rose, conclut Le Blog.
- Disons que je le mets en stand-by, le temps d'un voyage anglo-écossais.
- Moi, après l'Amazonie, son philosophe foireux et sa chaleur moite, j'avoue que l'air de Highlands, je ne dis pas non... Ben quoi c'est vrai, non ? Cette forêt pleine de bestioles pas catho, de guides malfrats, de chaleur étouffante, de chamane pas si cool que ça, finalement, ça m'a foutu les jetons.
- La chamane est une initiatrice. Elle n'en a rien à faire d'être cool, s'énerve son copain, qui a adoré notre précedente chronique : "Le philosophe qui n'était pas sage ". Il fallait le lire comme un voyage intellectuel, pas comme une aventure amazonienne lambda.
Tentative d'intellectualisation échouée ( Ça vous étonne ? )... La Rature lève les yeux au ciel, ricane...
- Ben moi, je préfère intellectualiser les moutons à têtes noires, les vaches chevelues et...les beaux highlanders... ( Ben voyons ! ).
Cause perdue. Mon pote Le Blog soupire ( bien fait pour lui, ça lui apprendra de copiner avec l'autre folle ), se retourne vers moi, souffle :
- Alors ta Rose et ta Tour ? Des moutons , des vaches à grandes cornes et de beaux mecs des Highlands ?
Un coup d’œil à La Rature dont le sien ( bovin ou moutonneux, au choix ) s'allume...
- Un vrai roman d'évasion dans la même veine qu' '' Obscure prémonition" ( cf chronique du 18/01/2017)...
- Du fantastique ? Retour dans le passé ?
- Et rencontre avec un bel...
- Stooop !... Mais oui, une incursion fantastique dans le passé ... Mais là, cette dernière est imaginée à partir d'hypothèses quantiques tout ce qui a de plus scientifiques ! Donc...
- Un petit parfum de... Et si ?
- Exact ! Que savons nous après tout des mystères de l'univers, si ce n'est notre seule perception terrestre et humaine ? Donc disais-je...
- C'est l'histoire... se marre l'autre déjà larguée au cœur des brumes quantiques...
- ... D'une jeune femme diplômée en histoire du XVIIIe siècle, Jane Granger, et de Will, jeune scientifique américain, descendant d'une vieille famille écossaise, venu en Angleterre pour une conférence sur les lignes de Ley. Le hasard d'une rencontre. Un coup de foudre. Un projet de mariage qui va voler en éclat. A la suite d'une agression, Will tombe dans un coma irréversible et Jane, bourrée de remords à l'idée de ne pas vraiment partager l' amour inconditionnel que lui porte le jeune homme, fait le serment de le sauver.
- A partir de là, le destin de Jane va changer, s'invite Le Blog. ( Futé, non ? )
- Et sombrer dans la quantité de physique ! Opine son abrutie de copine.
- Physique quantique, grogne son pote.
- C'est du pareil au même, ronchonne l'autre.
- Bien sûr que non !
- Bien sûr que si ! Et puis, on s'en fout, glapit-elle... Alors ? C'est quoi qu'elle sermente ? ( De pire en pire... La reine des néologismes tordus vous salue bien...).
Bref, j'ai tant soupiré à entendre ses inepties que, là, en cet instant, j'ai épuisé mon quota et ma réserve de Pffffouuu.
- Elle va partir en Australie, grimper sur le mont Uluru, connu aussi sous le nom d'Ayers Rock, y graver le nom de Will...
- Etrange comme serment.
- Je te le fais pas dire mon pote... Après l' Amazonie, l'Australie...Y a un chaman aborigène pas cool en haut du mont ? Se marre La Rature.
- Pas si étrange que cela car, juste avant l'agression, Will avait confié à Jane qu'ils iraient là bas pour vérifier une théorie. A savoir, si la puissance spirituelle de certains lieux dans le monde - due à la convergence de faisceaux électromagnétiques et telluriques de la terre sont, ou ne sont, que des divagations d'adeptes du New Âge. Or, ces fameuses lignes de Ley relient en un alignement, de grands sites comme le bloc de grès émergeant du désert tel un des plus puissants menhirs chargé de forces...
- Bla bla bla, borborygme La Rature. Alors ? La suite !
- Elle va y aller, grimper au sommet et là, au moment où elle va inscrire le nom de Will...
- La quantité de physique l'emporte dans le passé ! Glousse la physicienne de mes deux, en lorgnant son pote.
- Tout à fait. Arrivée au sommet, la tempête se lève plus tôt que prévu. Un vent si violent que Jane est emportée. Elle se réveille en 1715, dans le corps de la comtesse de Nithsdale, au moment où son époux, l'ancêtre de Will, rejoint la rébellion jacobite écossaise. Accusé de trahison, ce dernier est emprisonné à la Tour de Londres, où il attend son exécution. Or Jane sait que pour sauver Will, elle doit sauver son ascendant car leur sort est lié. Si l'un des deux meurt, à deux siècles d'intervalle, l'autre mourra aussi. Mais elle n'est pas sortie de l'auberge car, pour corser le tout, elle va rencontrer un séduisant lord qui pourrait bouleverser sa vie dans le passé comme dans le futur...
- La clé de son avenir se trouve donc dans le passé, murmure Le Blog rêveur, tandis que l'autre chouine...
- Mais... Ils vont tomber amoureux et bien rester ensemble... Non ?
Purée ! je vais lui proposer d'ouvrir un blog Romance à celle- là ! Ce sera Bon Débarras !
- Si tu veux le savoir, tu n'as qu'à le lire.
- Bon, tempère Le Blog, ton opinion ?
- Un roman très bien ficelé. D'intrigues en intrigues, on progresse dans un XVIIIè très documenté et le cours des aventures de Jane ne se solutionne pas immédiatement, elle tourne, retourne, avant de trouver la solution, et ça c'est un parti surprenant et intriguant de l'auteure car, en reculant sans cesse la réussite, elle fait monter la pression du lecteur . De plus, la "cohabitation 18 & 20è siècles" de Jane et de la comtesse est une idée géniale. Le va et vient entre les deux époques n'est absolument pas perturbant, puisqu'on y suit les effets qu'y répercutent les décisions et aventures de Jane. Une Jane qui va enfin trouver ses réponses. L'écriture est fluide, la fin d'un chapitre appelle la lecture du suivant tant on est pris par l'histoire. Quant à l'aspect fantastique, contrairement à "Obscure prémonition", il reste dans "l'envisageable quantique", puisque l'espace -temps reste un domaine à découvrir. Bref, j'ai vraiment aimé ce pur moment de détente, et le propose bien volontiers aux lectrices- lecteurs, friands du genre. Pour ma part, j'en suis.
- En trois mots, mystères, intrigues et romance, font la trame de La Tour et la Rose, conclut Le Blog.
- Oui.
- Et Jane et son lord ? Glapit celle qui ne lâchera pas le morceau.
- Eh, hé...
- Hé, hé quoi ?
- La fin est à la hauteur de l'histoire...
Ben quoi, elle ne croit tout de même pas que je vais le dire !...Non ?
A BIENTÔT...
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