Du côté des polars.


-   As-tu lu Ceux qui vont mourir te saluent de Fred Vargas ?
-   Non, mais je connais l'auteur. Un polar donc aujourd'hui ?
-   Oui. On explore une autre branche du genre. Plus classique.
-   Celui-ci, tu l'as trouvé dans un tiroir !
- Je sais... La poussière sur sa couverture est estampillée  1994.
-   Autant dire au siècle dernier, et au millénaire tout autant dernier ! Se marre Le Blog... Mais, bon... Pourquoi lui ? Elle en a écrit bien d'autres depuis ?
-    Oui. Mais j'ai un faible pour celui-là. 
- Ce qui ne t'empêchera pas de faire un tour d'horizon sur les autres ! S'inquiète le ratureur... Tu sais nos lectrices, lecteurs, aiment les nouveautés!
-   Il y a aussi de belles pépites dans les vide-greniers, arguai-je, un zeste vexée. Et puis, celles et ceux qui découvrent Fred Vargas, aujourd'hui, aimeraient sans doute savoir ce que l'on pense des ses plus anciens polars, non ,?
-   C'est une façon de voir les choses, reconnaît mon Blog. Allons  donc  Saluer ceux qui vont mourir... Je t'écoute. 
-  Tout commence lorsqu'un dessin de Michel-Ange est proposé  discrètement à un célèbre expert parisien, Henri Valhubert.  Mais, le plus incroyable, c'est qu'il semble   provenir du Vatican !  Et l'affaire va se compliquer lorsque Valhubert est assassiné, un soir de fête, devant le Palais Farnèse. Immédiatement, les soupçons se porteront sur son fils qui fait partie d'un curieux triumvirat, aux surnoms d'empereurs romains : Claude, Néron et Tibère. Trois étudiants  résidant  à Rome  depuis plusieurs années, qui  entretiennent des relations singulières avec la veuve de Valhubert, Laura, au charme envoûtant...
-   C'est Adamsberg qui mène l''enquête ?
-   Non. Cette fois-ci, c'est l'inspecteur Valence qui partira pour Rome.
-    Ah, Rome ! L' Italie ! S'égare Le Blog , rêveur.  
-   Holà, Le Blog ! On atterrit ! Demande-moi plutôt  si le roman vaut le César- Plume que je lui octroie sans discussion.
-  Le mérite-t-il ? Grommelle-t-il,  Anita Ekberg et fontaine de Trévise, dans le regard.
-   Oui, Marcello ! 
-   Pour quelle raison ?
-    Une intrigue menée tambour battant. Bien que l'histoire  se situe dans la ville éternelle, l'auteur ne s'attarde pas en descriptions-clichés. De même pour la célèbre bibliothèque vaticane, qui est pourtant l'une des clés du roman. Le "coup de génie", et c'est en cela que j'ai adoré le bouquin, c'est ce Triumvirat des temps modernes. Trois jeunes déjantés, qui donnent le tempo à l'intrigue. A cela,  fausses pistes, faux coupables, sont au rendez-vous. Comme toujours avec Vargas, rien n'est simple, et la résolution de l'énigme est à rebondissements.
-   Le style? Espère e Le Blog, la plume d'oie en quête de ratures.
-   Vif. Maîtrisé. Rythmé. Pas de temps mort.
- Vraiment pas de Grammy Awards - Ratures ? Implore le Blog. Tu en es absolument certaine  ?
Je soupire, concède...
-   Un récit court. On en redemande...
-   Donc...Rien !
-   Rien.

A bientôt...







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